Témoignage d'ancien : Francis Thedy ADOUA NDINGA revient sur la publication de son mémoire de Master MODEV sur les enjeux de la filière des huiles essentielles dans le district de Loumo

De nationalité congolaise, Francis Thedy ADOUA NDINGA est actuellement directeur du Centre de Valorisation des Produits Forestiers Non Ligneux (CVPFNL), un établissement public, placé sous tutelle du Ministère de l’Economie Forestière. Cette structure, par ces missions, vise à développer les sources de revenu des communautés locales et peuples autochtones à travers la promotion et la valorisation des produits forestiers non ligneux. Dans cet article, il aborde les raisons qui l’ont poussé à publier son mémoire de Master MODEV sur les enjeux de la filière des huiles essentielles dans le district de Loumo.

Depuis ma formation d’ingénieur de développement rural, j’ai toujours été passionné par la recherche, notamment celle appliquée à la gestion des ressources naturelles. 

C’est au cours de mon parcours professionnel au sein du Ministère de l’économie forestière, notamment, au Centre de Valorisation des Produits Forestiers Non Ligneux (CVPFNL) que j’ai développé un intérêt particulier pour la recherche de solutions œuvrant à l’amélioration des conditions de vie des populations impliquées dans les filières résilientes et climato intelligentes. D’ailleurs, c’est ce qui a motivé le choix de ce sujet de mémoire de master sur « l’impact socio-économique et environnemental de la production d’huiles essentielle de citronnelle de Ceylan (Cymbopogon nardus : cas du district de Loumo en République du Congo », un sujet qui résonne avec la vision du MODEV sur la valorisation, l’évaluation et la transformation économique.

Aujourd’hui en parcours de thèse en sciences des techniques forestières, la décision de publier ce mémoire repose sur un triple objectif :

• valoriser les résultats d’un travail, dans un secteur, au Congo, où très souvent les études et la recherche portent principalement sur des aspects de production et de composition chimique, rarement sur les aspects de valorisation et de transformation économique ;
• assurer mes premiers pas dans le monde de la recherche ;
• booster ma carrière professionnelle.

Pour publier cet article, j’ai bénéficié de l’assistance de Gilles Freddy Mialoundama Bakouétila, enseignant-chercheur à l’Université Marien NGOUABI du Congo, via le laboratoire d’économie et sociologie rurales à l’école nationale supérieure d’agronomie et de foresterie (ENSAF) et de mon encadreur expert Mathieu AUGER SCHWARTZENBERG, responsable équipe projet agriculture, développement rural et biodiversité (Agence française de développement). Avec le laboratoire d’économie et de sociologie rurales, il a fallu adapter le mémoire au format recommandé pour la publication des articles scientifiques. C’est au terme de cette adaptation que le texte a été proposé au « Journal of Humanities and Social Sciences Studies (JHSSS) », qui après quelques amendements, a accepté la publication de l’article.

Consulter l’article en ligne : https://al-kindipublisher.com/index.php/jhsss/article/view/2055/1742 

Lien du journal : https://al-kindipublisher.com/index.php/jhsss/article/view/2055